Qui a éteint le radiateur? [RP libre]

**Cassia Ryswell** Mar 13 Sep - 20:40

Et voilà, ça y est, l'automne était bien installé à Poudlard et il faisait un froid de canard. Cassia avait, comme d'habitude, passé la plupart de ses temps libres à l'extérieur du château, loin des étudiants couinants insupportables. Et donc, résultat? Un foutu rhume. Ben oui, fallait bien que ça arrive huuum? Elle était totalement HS du coup et c'est avec lenteur qu'elle s'était dirigée vers l'infirmerie, les joues rougies par la fièvre et la tête dans le coltard. Elle s'était littéralement effondrée sur un lit et ne bougeait plus depuis ce temps. Trop d'efforts.

Elle remarqua à peine que l'infirmerie était bondée, en fait. C'était le début de la saison il fallait dire et plusieurs personnes avaient attrapé la crève, normal. Mais bon, ce n'est pas comme si Cassia se préoccupait réellement des autres, à part quelques élus. De toute façon, elle se sentait trop faible pour faire quoi que ce soit et ne ferait certainement pas d'efforts inutiles. Quand même, il ne fallait pas espérer.

Elle dormit quelques heures jusqu'à ce qu'un brouhaha la tire de son sommeil. Péniblement, elle ouvrit les paupières. Ah bah. Une autre fournée de malades apparemment. Bon sang, si ça continuait ainsi, il n'y aurait plus personne en cours!

**Johanna Klingbeil** Dim 18 Sep - 15:10

Lorsque Johanna avait annoncé à ses amis qu'elle partait à l'infirmerie, une élève plus âgée lui avait remit un paquet de feuilles de cours, à transmettre à Cassia Ryswell, une fille de sa maison. Docile, la jeune allemande était monté dans les étages avec le paquet de copies. Elle n'était pas encore très malade, mais le froid l'avait prise à la gorge et aux oreilles qui la lançaient. Elle se sentait toute molle, et avait l'impression que toute chaleur avait quitté son corps. Arrivée à l'infirmerie, elle repéra vite le lit de sa camarade, qu'elle ne connaissait que de vue. Elle ne lui avait vraiment jamais parlé.
Essayant tant bien que mal de fendre la foule, Johanna donna autant de coups de coudes que nécessaires pour atteindre le lit de sa camarade.

-On m'a confié tout ça, ce sont les cours que tu as manqué. Je les posent quelque part?

Accroupie à côté du lit de la malade, Johanna avait l'impression, comme de coutume, que tous la regardaient pour son accent disgracieux. La plupart d'entre eux venaient juste pour louper des cours, et cela l'agaçait: ils prenaient la place de gens réellement malades. On reconnaissait ces personnes à leurs mines: quand on est malade, on a le teint tout pale, ce qui n'était pas le cas de bon nombre d'entre eux.
Une quinte de toux prit la jeune fille à la gorge, et elle eut juste le temps de se couvrir la bouche avec un mouchoir et de détourner la tête, avant de cracher ses poumons. Ça lui brûlait le corps, et elle détestait ça. En plus l'infirmerie était trop petite, et pour la transmission des maladies, être entassés était une des meilleures choses à faire. Les locaux avaient été conçus pour moins d'élèves que ça, assurément.

**Cassia Ryswell** Jeu 27 Oct - 23:02

Assommée par la fièvre et les médicaments, Cassia reconnu tout de même Johanna, une jeune fille de la même maison qu'elle. Elle ne semblait pas en bien meilleur état que le sien d'ailleurs, mais avec la horde de malade, ce serait étonnant qu'elle réussisse à se trouver un lit. Enfin, l'infirmière mettrait sûrement à la porte ceux qu'elle jugeait les moins malades ainsi que ceux qui faisaient carrément semblant...

Mais bref, elle lui avait parlé de ses devoirs?

« Tu peux me les mettre sur la table, juste là. »

Disant cela, elle montra la table de chevet, vide, près du lit. Génial, même malade elle se coltinait des devoirs.. Enfin, elle comprenait bien qu'elle ne devait pas prendre trop de retard, mais son cerveau était tellement dans le coltard, jamais elle n'arriverait à écrire quoi que ce soit de cohérent. Il ne fallait pas rêver quoi.

Mais bon, tout de même, Johanna avait fait l'effort de les lui amener et bien qu'elle ne soit pas du genre extrêmement jasante, elle devait au moins la remercier, elle n'était pas non plus totalement dénuée de politesse.

« Merci. »

Bon. Voilà, elle avait remplie sa part du marché hum? Elle se recroquevilla dans son lit, elle crevait de froid malgré ses joues rouges et son front suintant de sueurs. Eh merde, ce qu'elle haïssait être malade comme ça! Être vulnérable, c'était l'une des pires choses qui pouvait arriver à Cassia. Elle qui avait l'habitude d'être en contrôle de tout se retrouvait à la merci des autres. Quelle plaie!

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