Appartement de Toby Coore
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Appartement de Toby Coore
L'appartement de Toby Coore se trouve au cinquième étage d'un grand immeuble londonien. C'est un logement que Toby a agrandi magiquement au fil du temps. Il y vit depuis sa sortie de Poudlard avec son frère. Quand celui-ci décéda, Toby ne chercha pas à changer d'appartement et laissa la chambre de Thomas telle quelle.
La majorité des meubles est en bois. L'entrée débouche sur le salon composé d'un canapé ainsi que d'une table de basse. En prolongement de cette pièce, il y a une petite cuisine aménagée au mieux accompagnée d'une table et de deux chaises.
La salle de bain est tout ce qu'il y a de plus simple : une baignoire et un lavabo. Les toilettes sont séparées.
La chambre de son frère est décorée avec des posters de groupes de rock de l'époque. Son lit est encore fait. Cette pièce ressemble à un culte à Thomas de la part de Toby. En réalité, ça n'est pas la vérité. Le trentenaire n'avait jamais su quoi faire de cette pièce, ne pouvant simplement pas enlever toutes les décorations et donc la personnalité de son jumeau.
Enfin, sa chambre est, quant à elle, très sobre. Il y a un lit au centre ainsi qu'une armoire en face de la couchette. Sur un des murs, un bureau est disposé. C'est le fameux bureau comportant tous ses carnets d'écriture. Le meuble est décoré d'une multitude de plumes différentes et de divers encriers. Derrière la chambre, se trouve un petit balcon qui donne vue sur la capitale. L'auror s'y installe souvent le soir pour écrire et boire un verre.
La majorité des meubles est en bois. L'entrée débouche sur le salon composé d'un canapé ainsi que d'une table de basse. En prolongement de cette pièce, il y a une petite cuisine aménagée au mieux accompagnée d'une table et de deux chaises.
La salle de bain est tout ce qu'il y a de plus simple : une baignoire et un lavabo. Les toilettes sont séparées.
La chambre de son frère est décorée avec des posters de groupes de rock de l'époque. Son lit est encore fait. Cette pièce ressemble à un culte à Thomas de la part de Toby. En réalité, ça n'est pas la vérité. Le trentenaire n'avait jamais su quoi faire de cette pièce, ne pouvant simplement pas enlever toutes les décorations et donc la personnalité de son jumeau.
Enfin, sa chambre est, quant à elle, très sobre. Il y a un lit au centre ainsi qu'une armoire en face de la couchette. Sur un des murs, un bureau est disposé. C'est le fameux bureau comportant tous ses carnets d'écriture. Le meuble est décoré d'une multitude de plumes différentes et de divers encriers. Derrière la chambre, se trouve un petit balcon qui donne vue sur la capitale. L'auror s'y installe souvent le soir pour écrire et boire un verre.
Re: Appartement de Toby Coore
[Suite du RP au Bar'Rock]
Toby, en galant homme, tenait la porte d'entrée de son appartement à Ann pour la laisser entrer. La jeune journaliste passa l'embrasure en jetant des coups d’œil intrigués aux alentours. Le domicile de quelqu'un en disait généralement long sur la personne. Dîtes moi où vous vivez et je vous dirais qui vous êtes. C'était exactement ce que Ann tentait d'analyser. L'ordre et la simplicité régnaient en maîtres-mot dans ce logement. Du bois, un aménagement judicieux, une porte fermée, une autre ouverte qui menait à la chambre. Au vu du nombre d'étages et de l'orientation du bâtiment, la brune se doutait qu'on devait avoir une vue imprenable sur la ville d'ici. Alors qu'elle s'avançait jusqu'au milieu du salon, elle aperçu le balcon de la chambre et les lumières de la ville. Voilà donc son arme de séduction majeure. Ça n'était pas son sourire ou son goût pour la fête. Il lui suffisait d'emmener des filles chez lui, de leur montrer la vue du balcon et elles tombaient comme des mouches. Ann eut un petit sourire ironique en y pensant, et attendait impatiemment de voir s'il allait lui proposer de lui montrer le panorama.
Elle déposa son sac sur le canapé et entreprit un tour du propriétaire, un peu timidement, pour ne pas paraître impolie. On pouvait dire d'elle qu'elle était insolente, provocatrice, mais pas impolie. Ça, jamais.
Très peu de cadres ou de décorations ornaient l'appartement, au grand désespoir de la jeune femme qui aurait souhaité en apprendre plus sur son hôte par ce biais. Il ne semblait malheureusement pas porté sur l'agencement feng-shui, les chakras, l'association des couleurs, ce genre de choses auxquelles elle était elle-aussi totalement insensible, mais dont elle faisait tout de même preuve, par mode. Ne voyant donc aucun objet méritant une petite remarque sarcastique, une taquinerie, un compliment ou une grimace, elle finit par s'asseoir, totalement impassible.
- Vous êtes bien placé ici, lâcha-t-elle finalement.
Re: Appartement de Toby Coore
Observant, en premier temps, Ann fait un tour rapide du propriétaire sans entrer dans les chambres, Toby finit par se diriger vers la cuisine. Il prit une bouteille de vin blanc au frais et remplit deux verres qu'il avait sorti d'un des placards.
Revenant vers le salon, il tendit son verre à la journaliste qui lui faisait la remarque que son appartement était bien situé. Avec un sourire, il se posta à son balcon.
- Vous ne croyez pas si bien dire ! lança-t-il en l'invitant d'un geste du bras à venir le rejoindre.
Avant de boire une première gorgée de vin, il trinqua avec la jeune femme, comme déjà plusieurs fois ce soir.
- A cette merveilleuse vue !
Il observa Londres éclairée de mille feux laissant place petit à petit à la nuit et à la lune. C'était magnifique de voir tous ces toits et ces lumières de chez soi. Ils avaient la preuve que la capitale était bien vivante, même une fois minuit passé.
Généralement le balcon passé, les femmes que Toby invitaient finissaient par succomber à son charme, en plus de son sourire. Néanmoins, Ann ne semblait pas être comme les autres. Curieux de savoir ce qui allait la faire craquer - car oui il était convaincu que cela arriverait - il posa une question, qui n'avait aucun rapport avec sa curiosité, toujours en regardant la ville illuminée.
- Vous habitez dans quel coin, vous ?
Revenant vers le salon, il tendit son verre à la journaliste qui lui faisait la remarque que son appartement était bien situé. Avec un sourire, il se posta à son balcon.
- Vous ne croyez pas si bien dire ! lança-t-il en l'invitant d'un geste du bras à venir le rejoindre.
Avant de boire une première gorgée de vin, il trinqua avec la jeune femme, comme déjà plusieurs fois ce soir.
- A cette merveilleuse vue !
Il observa Londres éclairée de mille feux laissant place petit à petit à la nuit et à la lune. C'était magnifique de voir tous ces toits et ces lumières de chez soi. Ils avaient la preuve que la capitale était bien vivante, même une fois minuit passé.
Généralement le balcon passé, les femmes que Toby invitaient finissaient par succomber à son charme, en plus de son sourire. Néanmoins, Ann ne semblait pas être comme les autres. Curieux de savoir ce qui allait la faire craquer - car oui il était convaincu que cela arriverait - il posa une question, qui n'avait aucun rapport avec sa curiosité, toujours en regardant la ville illuminée.
- Vous habitez dans quel coin, vous ?
Re: Appartement de Toby Coore
Comme elle s'en était douté, il l'invita à le rejoindre sur le balcon, verre de vin à la main. Elle s'y avança avec un sourire en coin, riant intérieurement que la situation soit exactement semblable à celle qu'elle s'était imaginée, et très certainement à toutes celles qui avaient eu lieu précédemment à ce même endroit. Une jolie femme, un verre de vin, un sourire charmeur et la vue splendide. Toby ne s'était-il donc pas encore douté que Ann n'avait rien de ces femmes qui succomberaient à des attributs aussi stéréotypés qu'artificiels ? S'il ne le savait pas encore, il n'allait pas tarder à le deviner de toute façon.
- J'habite St Pancras, dans le Nord de la ville, dit-elle en indiquant une vague direction sur le panorama qui s'étalaient sous leurs yeux.
Elle resta silencieuse un petit instant, appuyée sur la rembarre de fer du balcon, le regard perdu dans les lumières de la capitale. Son verre se vidait à vue d’œil et elle décida, d'un commun accord avec son foie, que ce devrait être le dernier de la soirée. Ou bien l'avant-dernier, pourquoi pas ...
- Dîtes moi, c'est à peu près à ce moment-là que votre conquête se retourne vers vous, les yeux pleins d'envie et d'admiration, et vous demande de l'embrasser fougueusement ? Ou bien elles attendent généralement que vous leur sortiez une petite anecdote culturelle, que vous allumiez des bougies parfumées ?
Ann s'était détournée de la vue pour fixer Toby de ses yeux noirs. Elle avait cet air malicieux après chaque remarque un peu piquante qui n'était pas destinée à quelqu'un qu'elle détestait fondamentalement. Ce pétillement dans la pupille après un sarcasme, accompagné d'un éternel sourire en coin, signe de son amusement. Ce genre de mimiques étaient relativement familières chez elle, bien qu'elles variaient en fonction de la personne et de la situation, on pouvait y observer une certaine régularité. C'était peut-être l'un des rares aspects qui trahissait ses intentions, ses pensées profondes.
Concrètement, elle se fichait pas mal du nombre de femmes que Toby avait emmenées sur ce balcon, bien qu'elle tenterait avec plaisir de le lui faire dire, par provocation. Ce qu'elle appréciait un peu moins, c'était qu'il pense que tout ce beau manège fonctionnerait avec elle. Elle avait eu assez de cette soirée pour se faire passer pour une femme de bas étage qui acceptait d'être draguée dans un bar un soir de semaine. Elle avait eu sa dose de banalité, même si Toby sortait un peu de l'ordinaire par sa personnalité et son physique, il continuait d'employer des moyens de séduction si ordinaires qu'ils en devenaient insultants. Il était temps pour Ann de relever un peu le challenge, de pimenter cette soirée qui ne faisait en réalité que commencer ...
- J'habite St Pancras, dans le Nord de la ville, dit-elle en indiquant une vague direction sur le panorama qui s'étalaient sous leurs yeux.
Elle resta silencieuse un petit instant, appuyée sur la rembarre de fer du balcon, le regard perdu dans les lumières de la capitale. Son verre se vidait à vue d’œil et elle décida, d'un commun accord avec son foie, que ce devrait être le dernier de la soirée. Ou bien l'avant-dernier, pourquoi pas ...
- Dîtes moi, c'est à peu près à ce moment-là que votre conquête se retourne vers vous, les yeux pleins d'envie et d'admiration, et vous demande de l'embrasser fougueusement ? Ou bien elles attendent généralement que vous leur sortiez une petite anecdote culturelle, que vous allumiez des bougies parfumées ?
Ann s'était détournée de la vue pour fixer Toby de ses yeux noirs. Elle avait cet air malicieux après chaque remarque un peu piquante qui n'était pas destinée à quelqu'un qu'elle détestait fondamentalement. Ce pétillement dans la pupille après un sarcasme, accompagné d'un éternel sourire en coin, signe de son amusement. Ce genre de mimiques étaient relativement familières chez elle, bien qu'elles variaient en fonction de la personne et de la situation, on pouvait y observer une certaine régularité. C'était peut-être l'un des rares aspects qui trahissait ses intentions, ses pensées profondes.
Concrètement, elle se fichait pas mal du nombre de femmes que Toby avait emmenées sur ce balcon, bien qu'elle tenterait avec plaisir de le lui faire dire, par provocation. Ce qu'elle appréciait un peu moins, c'était qu'il pense que tout ce beau manège fonctionnerait avec elle. Elle avait eu assez de cette soirée pour se faire passer pour une femme de bas étage qui acceptait d'être draguée dans un bar un soir de semaine. Elle avait eu sa dose de banalité, même si Toby sortait un peu de l'ordinaire par sa personnalité et son physique, il continuait d'employer des moyens de séduction si ordinaires qu'ils en devenaient insultants. Il était temps pour Ann de relever un peu le challenge, de pimenter cette soirée qui ne faisait en réalité que commencer ...
Re: Appartement de Toby Coore
Après lui avoir indiqué où elle logeait dans la capitale, un silence s'installa durant un court instant. La journaliste le rompit bien décidée à, apparemment, titiller Toby :
- Dîtes moi, c'est à peu près à ce moment-là que votre conquête se retourne vers vous, les yeux pleins d'envie et d'admiration, et vous demande de l'embrasser fougueusement ? Ou bien elles attendent généralement que vous leur sortiez une petite anecdote culturelle, que vous allumiez des bougies parfumées ?
Impassible, il se retourna vers Ann qui le fixait intensément. Il lâcha :
- Je n'ai pas besoin de leur demande pour le faire.
Sur ces mots, il s'avança vers la jeune femme et la prit au dépourvu. Il lui déposa un baiser sur ses lèvres et pour la laisser frustrée, il partit s'asseoir sur le canapé. A la réflexion, elle avait les lèvres plutôt douces et fruitées. Toby l'aurait bien embrassée plus longtemps mais il n'était pas du genre à se plier et à se laisser provoquer par les gens. Il attendait donc patiemment la réaction de la reporter tout en buvant son verre de vin. Le sofa était plutôt confortable -il ne s'installait pas souvent dans le salon - et s'affala dedans. Il était impatient et curieux de voir ce que Ann allait faire. Le provoquer de nouveau ? Rester insensible à ses charmes comme elle le faisait depuis le début de la soirée ? C'était une très bonne question.
- Dîtes moi, c'est à peu près à ce moment-là que votre conquête se retourne vers vous, les yeux pleins d'envie et d'admiration, et vous demande de l'embrasser fougueusement ? Ou bien elles attendent généralement que vous leur sortiez une petite anecdote culturelle, que vous allumiez des bougies parfumées ?
Impassible, il se retourna vers Ann qui le fixait intensément. Il lâcha :
- Je n'ai pas besoin de leur demande pour le faire.
Sur ces mots, il s'avança vers la jeune femme et la prit au dépourvu. Il lui déposa un baiser sur ses lèvres et pour la laisser frustrée, il partit s'asseoir sur le canapé. A la réflexion, elle avait les lèvres plutôt douces et fruitées. Toby l'aurait bien embrassée plus longtemps mais il n'était pas du genre à se plier et à se laisser provoquer par les gens. Il attendait donc patiemment la réaction de la reporter tout en buvant son verre de vin. Le sofa était plutôt confortable -il ne s'installait pas souvent dans le salon - et s'affala dedans. Il était impatient et curieux de voir ce que Ann allait faire. Le provoquer de nouveau ? Rester insensible à ses charmes comme elle le faisait depuis le début de la soirée ? C'était une très bonne question.
Re: Appartement de Toby Coore
Ann se laissa surprendre par un court baiser, et son regard s'écarquilla en voyant Toby s'éloigner vers le salon, l'abandonnant seule face à la vue. Il avait osé. Hallucinant sur son sort, elle en lâcha presque le verre à moitié vide qui lui restait en main. Un peu fébrile, toute étonnée, elle récupéra ses esprits et ne pu retenir un petit sourire. Elle vida le vin par dessus le balcon en haussant les épaules et se rendit à son tour dans le salon en posant son verre vide sur la table basse. Elle se tint debout, face à Toby, affalé sur le canapé.
- Sérieusement ? fit-elle, un sourcil levé, le regard accusateur mais les lèvres amusées.
Elle ne pouvait le nier, il l'avait prise au dépourvu, et elle doutait que cela fasse partie de son petit numéro de charmeur habituel. Mais qui sait ? Elle hésitait entre lui montrer que le baiser ne l'avait pas laissée insensible ou continuer dans un petit jeu de provocations. Pourquoi pas les deux ? Elle prit place à côté de lui, à une distance suffisamment raisonnable pour ne pas être mal interprétée. Les jambes croisées et le regard profond, elle savait qu'il était fier de lui, qu'il se réjouissait intérieurement, et d'autant plus si elle cédait.
Elle se releva et sans demander aucune permission, se rendit dans la cuisine. Elle mourrait de faim et ces quelques émotions lui avaient données des envies de sucré. Elle se servit quelques grains de raisins dans une coupelle. Très certainement importés de France, ils étaient encore juteux et croquants, comme elle les aimait. Tournant le dos à Toby, elle continua de fouiller un peu les placards, mais ne trouva pas de biscuits. Elle retourna donc sur le canapé, grappe de raisins en main, et continua son petit repas nocturne, sous les yeux de celui qui avait osé la délaisser sur le balcon.
- Sérieusement ? fit-elle, un sourcil levé, le regard accusateur mais les lèvres amusées.
Elle ne pouvait le nier, il l'avait prise au dépourvu, et elle doutait que cela fasse partie de son petit numéro de charmeur habituel. Mais qui sait ? Elle hésitait entre lui montrer que le baiser ne l'avait pas laissée insensible ou continuer dans un petit jeu de provocations. Pourquoi pas les deux ? Elle prit place à côté de lui, à une distance suffisamment raisonnable pour ne pas être mal interprétée. Les jambes croisées et le regard profond, elle savait qu'il était fier de lui, qu'il se réjouissait intérieurement, et d'autant plus si elle cédait.
Elle se releva et sans demander aucune permission, se rendit dans la cuisine. Elle mourrait de faim et ces quelques émotions lui avaient données des envies de sucré. Elle se servit quelques grains de raisins dans une coupelle. Très certainement importés de France, ils étaient encore juteux et croquants, comme elle les aimait. Tournant le dos à Toby, elle continua de fouiller un peu les placards, mais ne trouva pas de biscuits. Elle retourna donc sur le canapé, grappe de raisins en main, et continua son petit repas nocturne, sous les yeux de celui qui avait osé la délaisser sur le balcon.
Re: Appartement de Toby Coore
La journaliste ne tarda pas à le rejoindre, à moitié amusée et à moitié stupéfaite. Avant de le "quitter" pour un court laps de temps, elle s'exprima :
- Sérieusement ?
Tandis que le trentenaire souriait encore davantage, Ann partit faire un tour dans la cuisine. Elle revint avec une coupelle remplie de grains de raisins. Toby ne tiqua même pas. Pour lui, tant qu'elle ne se rendait pas dans la chambre de Thomas, tout allait bien.
- Et bien oui sérieusement. Quoi ? Tu vas me dire que tu y as pas été insensible, c'est ça ?!
Sur ces mots, il se rapprocha un peu de la jeune femme assise à côté de lui, rien que pour jouer avec ses nerfs.
En réalité, il semblait très possible à l'auror que Ann ait été complètement indifférente à son baiser. Elle ne disait et ne montrait rien, cela le perturbait.
C'est après qu'il se rendit compte qu'il l'avait tutoyé. Prendrait-elle ça pour un signe de faiblesse ou encore d'impolitesse de sa part ? Toby se dit, de toute façon, que c'était trop tard. S'excuser aurait été encore plus idiot après ça. Il garda donc son air à moitié sérieux et à moitié taquin, tout en piquant un grand de raison à Ann.
- Sérieusement ?
Tandis que le trentenaire souriait encore davantage, Ann partit faire un tour dans la cuisine. Elle revint avec une coupelle remplie de grains de raisins. Toby ne tiqua même pas. Pour lui, tant qu'elle ne se rendait pas dans la chambre de Thomas, tout allait bien.
- Et bien oui sérieusement. Quoi ? Tu vas me dire que tu y as pas été insensible, c'est ça ?!
Sur ces mots, il se rapprocha un peu de la jeune femme assise à côté de lui, rien que pour jouer avec ses nerfs.
En réalité, il semblait très possible à l'auror que Ann ait été complètement indifférente à son baiser. Elle ne disait et ne montrait rien, cela le perturbait.
C'est après qu'il se rendit compte qu'il l'avait tutoyé. Prendrait-elle ça pour un signe de faiblesse ou encore d'impolitesse de sa part ? Toby se dit, de toute façon, que c'était trop tard. S'excuser aurait été encore plus idiot après ça. Il garda donc son air à moitié sérieux et à moitié taquin, tout en piquant un grand de raison à Ann.
Re: Appartement de Toby Coore
Il avait l'air de s'amuser de la situation comme jamais il ne s'était amusé auparavant. Elle ne bougea pas un cil en le voyant se rapprocher, ni même lorsqu'il se servit en raisins dans sa coupelle.
- Monsieur Toby Coore, qui êtes vous pour croire pouvoir devancer ce que je vais dire ou non ?
Après réflexion, elle aussi s'amusait beaucoup. Bien plus qu'avec n'importe laquelle de ses précédentes rencontres. Il voulait se jouer d'elle ? Soit. Qu'il le fasse. Rira bien qui rira le dernier.
- Si j'y avais été insensible, est-ce-que tu crois que je ferais ça ?
Se penchant vers lui, elle fit mine de l'embrasser à son tour, mais avant même que leurs lèvres ne se frôlent, elle lui fourra un grain de raison dans la bouche, et éloigna son visage en explosant d'un petit rire sincère. S'il pouvait jouer de ses charmes, elle lui montrerait qu'elle aussi pouvait le faire, et même qu'elle excellait dans cet art puisqu'elle utilisait à de nombreuses reprises le seul langage que certains hommes semblaient comprendre.
Depuis combien de temps n'avait-elle pas ri de la sorte ? Il y avait cette différence fondamentale entre rire de quelqu'un et rire avec quelqu'un. En l’occurrence, elle riait de Toby, mais savait qu'elle n'allait peut-être pas tarder à rire avec lui, ce qui était d'autant plus rare. Elle en oubliait la tonne de travail qui l'attendait dans son appartement, l'heure matinale à laquelle elle devrait se lever pour être ponctuelle à l'agence du Hibou voyageur demain, et ce malgré le peu de sommeil qu'elle aurait eu. Elle en oublia également les excès de politesse, le fait qu'ils étaient passés du vouvoiement au tutoiement d'un instant à l'autre, le côté fille facile, l'exploration de l'appartement pour en deviner plus sur Toby. Elle était était tout simplement dans le moment, sans pensées parasites, sans rien d'autre qu'un rire chantant et un homme charmant face à elle.
- Monsieur Toby Coore, qui êtes vous pour croire pouvoir devancer ce que je vais dire ou non ?
Après réflexion, elle aussi s'amusait beaucoup. Bien plus qu'avec n'importe laquelle de ses précédentes rencontres. Il voulait se jouer d'elle ? Soit. Qu'il le fasse. Rira bien qui rira le dernier.
- Si j'y avais été insensible, est-ce-que tu crois que je ferais ça ?
Se penchant vers lui, elle fit mine de l'embrasser à son tour, mais avant même que leurs lèvres ne se frôlent, elle lui fourra un grain de raison dans la bouche, et éloigna son visage en explosant d'un petit rire sincère. S'il pouvait jouer de ses charmes, elle lui montrerait qu'elle aussi pouvait le faire, et même qu'elle excellait dans cet art puisqu'elle utilisait à de nombreuses reprises le seul langage que certains hommes semblaient comprendre.
Depuis combien de temps n'avait-elle pas ri de la sorte ? Il y avait cette différence fondamentale entre rire de quelqu'un et rire avec quelqu'un. En l’occurrence, elle riait de Toby, mais savait qu'elle n'allait peut-être pas tarder à rire avec lui, ce qui était d'autant plus rare. Elle en oubliait la tonne de travail qui l'attendait dans son appartement, l'heure matinale à laquelle elle devrait se lever pour être ponctuelle à l'agence du Hibou voyageur demain, et ce malgré le peu de sommeil qu'elle aurait eu. Elle en oublia également les excès de politesse, le fait qu'ils étaient passés du vouvoiement au tutoiement d'un instant à l'autre, le côté fille facile, l'exploration de l'appartement pour en deviner plus sur Toby. Elle était était tout simplement dans le moment, sans pensées parasites, sans rien d'autre qu'un rire chantant et un homme charmant face à elle.
Re: Appartement de Toby Coore
- Si j'y avais été insensible, est-ce-que tu crois que je ferais ça ?
Le jeune homme eut l'air surpris puis se prépara mentalement à recevoir un baiser de retour de la part de Ann. Néanmoins, celle-ci fut maligne et il eut pour résultat un grain de raisin dans la bouche qu'il s'empressa de manger, mine de rien.
Il l'entendit alors rire et la regarda, l'air amusé. Son rire était assez cristallin. Doux à l'oreille. Toby sourit, comme avouant sa défaite. Néanmoins, l'auror avait perdu une bataille mais pas la guerre. Sans se montrer discret, il prit quelques grains de raisins et les balança dans la tête de Ann d'une manière assez spontanée. La vengeance était certes un plat qui se mangeait froid mais parfois il fallait savoir fort et se brûler.
Voyant qu'il n'avait plus de munitions, Toby se leva pour aller en chercher à la cuisine. Il avisa un instant sa corbeille de fruits. Les poires auraient été drôles à lancer mais ça pouvait faire assez mal. Il décida donc d'en rester aux grains de raisin, arme peu menaçante. Il lança à Ann de la cuisine :
- Tu ne peux plus rien faire, je détiens toutes les grenades ! Enfin le raisin... tenta-t-il, assez fier de son jeu de mot.
Le jeune homme eut l'air surpris puis se prépara mentalement à recevoir un baiser de retour de la part de Ann. Néanmoins, celle-ci fut maligne et il eut pour résultat un grain de raisin dans la bouche qu'il s'empressa de manger, mine de rien.
Il l'entendit alors rire et la regarda, l'air amusé. Son rire était assez cristallin. Doux à l'oreille. Toby sourit, comme avouant sa défaite. Néanmoins, l'auror avait perdu une bataille mais pas la guerre. Sans se montrer discret, il prit quelques grains de raisins et les balança dans la tête de Ann d'une manière assez spontanée. La vengeance était certes un plat qui se mangeait froid mais parfois il fallait savoir fort et se brûler.
Voyant qu'il n'avait plus de munitions, Toby se leva pour aller en chercher à la cuisine. Il avisa un instant sa corbeille de fruits. Les poires auraient été drôles à lancer mais ça pouvait faire assez mal. Il décida donc d'en rester aux grains de raisin, arme peu menaçante. Il lança à Ann de la cuisine :
- Tu ne peux plus rien faire, je détiens toutes les grenades ! Enfin le raisin... tenta-t-il, assez fier de son jeu de mot.
Re: Appartement de Toby Coore
Transformant la plaisanterie de Ann en véritable bataille de grains de raisins, Toby s'était montré audacieux. Il était assez rare que la jeune femme se laisse aller à de tels jeux enfantins, mais elle était ce soir d'humeur à le battre, et s'il fallait pour ça passer par des lancers de nourriture, qu'il en soit ainsi. Elle sourit à nouveau à la blague de l'auror, qui s'était précipité à la cuisine pour récupérer des munitions. Le peu de grains qui restaient à Ann dans la coupelle ne suffirait pas à faire déclarer forfait à son adversaire, mais elle les lui lança sans réfléchir à la figure. Piètre lanceuse, seul un sur trois toucha son objectif, et les autres s'écrasèrent lamentablement sur le sol. Sa prestation était risible, mais bien loin d'abandonner, elle s'approcha de la cuisine à son tour en évitant tant bien que mal les projectiles.
Sous la pluie de petits fruits, elle fut cependant contrainte de se protéger, et se baissa donc, cachée derrière la table. Protégée, elle attendait qu'il épuise ses munitions pour lancer une nouvelle offensive. Elle se croyait revenue en enfance, dans la petite chaumière en Pologne, avec ses frères. La différence c'est qu'elle était maintenant majeure et vaccinée, riche de nombreux apprentissages quant à ce genre de jeux, et qu'ils ne risquaient pas d'être interrompus par quiconque venu les disputer pour avoir joué avec de la nourriture. La vie d'adulte avait tout de même des avantages non négligeables.
- Tes lancers sont aussi pitoyables que tes blagues, Toby ! lança-t-elle, moqueuse, toujours agenouillée derrière le meuble.
Sous la pluie de petits fruits, elle fut cependant contrainte de se protéger, et se baissa donc, cachée derrière la table. Protégée, elle attendait qu'il épuise ses munitions pour lancer une nouvelle offensive. Elle se croyait revenue en enfance, dans la petite chaumière en Pologne, avec ses frères. La différence c'est qu'elle était maintenant majeure et vaccinée, riche de nombreux apprentissages quant à ce genre de jeux, et qu'ils ne risquaient pas d'être interrompus par quiconque venu les disputer pour avoir joué avec de la nourriture. La vie d'adulte avait tout de même des avantages non négligeables.
- Tes lancers sont aussi pitoyables que tes blagues, Toby ! lança-t-elle, moqueuse, toujours agenouillée derrière le meuble.
Re: Appartement de Toby Coore
Les deux adultes se lançaient à tour de rôle des grains de raisin à la figure - ou du moins ils essayaient. Puis la journaliste arrêta d'attaquer. Toby, naïf, continua et fut bientôt assailli par les derniers fruits restants de Ann. Son visage était couvert de sucre fruité et il commençait à coller. Cherchant tant bien que mal une serviette dans un de ses tiroirs, il entendit la jeune femme lui dire :
- Tes lancers sont aussi pitoyables que tes blagues, Toby !
L'interpellé ricana. Elle pouvait parler. Sur une vingtaine seulement six ou sept l'avaient atteint au visage. Bombant le torse, il répondit en la toisant :
- Heureusement que je peux compter sur mon charme et mes baisers langoureux pour me rattraper alors !
Tentative un peu idiote d'approche, il devait l'avouer. Mais Toby avait beaucoup bu et contrairement à d'habitude, il ne réfléchissait plus beaucoup avant de parler. La reporter n'avait toujours pas répondu à son bisou de tout à l'heure et il commençait à se demander s'il l'attirait. Mais il se retint - difficilement - de poser la question. Il ne devait pas montrer sa vraie nature.
Ayant un plan en tête - faire tomber Ann - il s'approcha de celle-ci qui était encore assise derrière la table et tendit la main :
- Tu veux de l'aide peut-être ?
- Tes lancers sont aussi pitoyables que tes blagues, Toby !
L'interpellé ricana. Elle pouvait parler. Sur une vingtaine seulement six ou sept l'avaient atteint au visage. Bombant le torse, il répondit en la toisant :
- Heureusement que je peux compter sur mon charme et mes baisers langoureux pour me rattraper alors !
Tentative un peu idiote d'approche, il devait l'avouer. Mais Toby avait beaucoup bu et contrairement à d'habitude, il ne réfléchissait plus beaucoup avant de parler. La reporter n'avait toujours pas répondu à son bisou de tout à l'heure et il commençait à se demander s'il l'attirait. Mais il se retint - difficilement - de poser la question. Il ne devait pas montrer sa vraie nature.
Ayant un plan en tête - faire tomber Ann - il s'approcha de celle-ci qui était encore assise derrière la table et tendit la main :
- Tu veux de l'aide peut-être ?
Re: Appartement de Toby Coore
Ann explosa d'un nouveau rire à la remarque du jeune homme. Elle n'avait pas pu retenir sa moquerie, et la sincérité de ses sourires n'avait de cesse de l'étonner. L'alcool aidait très certainement, mais la personnalité de Toby n'y était pas pour rien non plus. Pour l'instant, elle n'avait pas vu la couleur desdits "baisers langoureux", quant à son charme ... Oui bon, elle devait bien admettre qu'elle l'avait remarqué dès son entrée dans ce bar. Au début, elle aurait pu croire qu'il s'agissait d'un simple effet de comparaison. Les hommes autour étaient tellement rustres et insupportables que le premier venu bien habillé et sensiblement poli lui aurait paru être un parfait gentleman. Mais en venant chez lui, elle réalisait peu à peu qu'il méritait réellement qu'elle lui porte un certain intérêt. Pour ce qui est de l'affection, voire de l'amour, il faudrait encore attendre un bout de temps ... si jamais elle était seulement capable d'en ressentir un jour. Elle avait de l'intérêt et de l'attirance, c'était bien suffisant.
Elle regarda la main tendue et s'appuya sur ses deux pieds pour se relever par elle-même d'un air goguenard.
- Du charme, des baisers langoureux, et l'âme d'un chevalier servant, mais vous êtes l'homme parfait Toby Coore !
Complètement ironique, elle espérait que la remarque n'aille pas jusqu'à flatter l'ego déjà bien suffisant de l'auror. Souhaitant retrouver le confort, elle retira ses escarpins et les laissa choir sur le sol, avant de retourner s'asseoir sur le canapé.
- Bravo, à cause de toi on a plus rien à manger maintenant, dit-elle, faussement déçue.
Elle regarda la main tendue et s'appuya sur ses deux pieds pour se relever par elle-même d'un air goguenard.
- Du charme, des baisers langoureux, et l'âme d'un chevalier servant, mais vous êtes l'homme parfait Toby Coore !
Complètement ironique, elle espérait que la remarque n'aille pas jusqu'à flatter l'ego déjà bien suffisant de l'auror. Souhaitant retrouver le confort, elle retira ses escarpins et les laissa choir sur le sol, avant de retourner s'asseoir sur le canapé.
- Bravo, à cause de toi on a plus rien à manger maintenant, dit-elle, faussement déçue.
Re: Appartement de Toby Coore
Après que Ann l'ait faussement complimenté, elle alla s'affaisser sur le canapé comme il l'avait une vingtaine de minutes auparavant. Puis, elle se plaignit de n'avoir plus rien à manger. Heureusement, Toby avait plus d'un tour dans son sac. En une minute, il avait sorti un bol dans lequel il avait cassé des oeufs et il les mélangeait actuellement grâce à un sort. Puis, il prit une poêle et versa les oeufs dedans. Il lança un Incendio en-dessous de la poêle très faible qui fit cuire l'omelette en un rien de temps puis il les mit dans une assiette qu'il accompagna de couverts. Il se dirigea vers le salon et tendit le plat à la journaliste qui semblait mourir de faim.
Il n'était pas un très bon cuisinier innovant très peu dans ses recettes. Mais ce qu'il connaissait, il savait bien le faire. La jeune femme aimerait sûrement ses oeufs et si ce n'était pas le cas elle n'avait qu'à s'en faire cuire un elle-même !
Il s'installa à ses côtés comme précédemment et la regarda manger. Elle était très distinguée. Elle finit son assiette très rapidement et la déposa sur la table basse. Contrairement à elle, Toby n'avait pas faim. On aurait dit que l'alcool l'avait nourri. Il hésita à se resservir un verre mais se fit la remarque que ça n'était pas une très bonne idée. Il allait perdre sa façade et dire des choses qu'il ne voulait pas. Et puis de toute manière, Ann ne semblait pas en souhaiter.
Comme pour confirmer ses dires, le trentenaire posa une question qu'il regretta instantanément :
- Vous dormez ici alors ?
Elle refuserait très certainement après cette interrogation indélicate au possible.
Il n'était pas un très bon cuisinier innovant très peu dans ses recettes. Mais ce qu'il connaissait, il savait bien le faire. La jeune femme aimerait sûrement ses oeufs et si ce n'était pas le cas elle n'avait qu'à s'en faire cuire un elle-même !
Il s'installa à ses côtés comme précédemment et la regarda manger. Elle était très distinguée. Elle finit son assiette très rapidement et la déposa sur la table basse. Contrairement à elle, Toby n'avait pas faim. On aurait dit que l'alcool l'avait nourri. Il hésita à se resservir un verre mais se fit la remarque que ça n'était pas une très bonne idée. Il allait perdre sa façade et dire des choses qu'il ne voulait pas. Et puis de toute manière, Ann ne semblait pas en souhaiter.
Comme pour confirmer ses dires, le trentenaire posa une question qu'il regretta instantanément :
- Vous dormez ici alors ?
Elle refuserait très certainement après cette interrogation indélicate au possible.
Re: Appartement de Toby Coore
Ann parut un peu surprise que Toby se mette à lui cuisiner quelque chose et le lui apporte sans rien demander. Elle accepta avec grand plaisir, car son ventre grondait. Elle avala en moins de deux les œufs au plat cuits à la perfection et se félicita intérieurement d'avoir dégoté un homme qui savait y faire aux fourneaux. Elle jugeait rarement la nourriture sur la quantité mais plutôt sur la qualité, et il s'avérait qu'un petit plat aussi simple que des œufs avait su calmer son appétit nocturne et combler toutes ses attentes.
- Vous dormez ici alors ?
La question arriva un peu de but en blanc. C'était donc ça, le coup de s'improviser cuisinier, pour mieux amener le sujet qui le taraudait depuis qu'il l'avait invitée chez elle. Ann ne savait que penser. Elle ne parvenait pas à déterminer si tout cela faisait partie d'une vaste stratégie de séduction qu'il ressortait à toutes ses conquêtes, ou s'il était juste parfaitement spontané et sans intentions préméditées. Elle ne voulait pas se vexer de paraître si semblable aux autres femmes qu'il avait amenées ici si tout cela n'était que le fruit de sa paranoïa, mais il fallait bien admettre que la question pouvait se poser.
De toute façon, elle ne devait pas réfléchir à ce genre de choses maintenant puisqu'elle savait qu'elle attendait ce moment depuis le début de la soirée. C'était gagné. Elle n'allait officiellement pas dormir à la rue ce soir et ça avait été plus facile que prévu. Cependant, il ne fallait pas croire qu'elle rendrait la tâche aisée à Toby, qui lui n'avait aucune idée du plan initial de la journaliste. Elle se rassura en pensant qu'elle n'était pas une personne si terrible. Après tout, ledit plan avait changé au cours de la soirée, lorsqu'elle s'est aperçu que Toby lui était plutôt sympathique. Si elle acceptait désormais de dormir chez lui, ce n'était plus seulement parce qu'elle ne voulait pas dormir dehors, mais aussi un peu par envie. Qu'elle veuille se l'admettre ou non.
- Quelle genre de femme les gens penseraient que je suis, si j'acceptais aussi facilement de dormir chez un homme rencontré il y a quelques heures à peine au détour d'un bar ? dit-elle comme pour décliner l'invitation.
Elle souhaitait en quelque sorte le punir de son indélicatesse, et attendit un instant de lire une lueur déçue sur son visage. Après un court silence, elle ajouta :
- Heureusement que je ne me soucie pas de ce que les gens pensent de moi.
Un petit sourire signifiait à Toby qu'elle acceptait donc. Mais par quel mensonge ! Bien entendu qu'elle se souciait de ce que les gens pensent d'elle, elle s'en soucie même bien plus qu'elle ne le croit. Par contre, il aurait été plus juste de dire qu'elle n'avait pas à se soucier de ce que les gens ne sauraient de toute façon jamais.
- Vous dormez ici alors ?
La question arriva un peu de but en blanc. C'était donc ça, le coup de s'improviser cuisinier, pour mieux amener le sujet qui le taraudait depuis qu'il l'avait invitée chez elle. Ann ne savait que penser. Elle ne parvenait pas à déterminer si tout cela faisait partie d'une vaste stratégie de séduction qu'il ressortait à toutes ses conquêtes, ou s'il était juste parfaitement spontané et sans intentions préméditées. Elle ne voulait pas se vexer de paraître si semblable aux autres femmes qu'il avait amenées ici si tout cela n'était que le fruit de sa paranoïa, mais il fallait bien admettre que la question pouvait se poser.
De toute façon, elle ne devait pas réfléchir à ce genre de choses maintenant puisqu'elle savait qu'elle attendait ce moment depuis le début de la soirée. C'était gagné. Elle n'allait officiellement pas dormir à la rue ce soir et ça avait été plus facile que prévu. Cependant, il ne fallait pas croire qu'elle rendrait la tâche aisée à Toby, qui lui n'avait aucune idée du plan initial de la journaliste. Elle se rassura en pensant qu'elle n'était pas une personne si terrible. Après tout, ledit plan avait changé au cours de la soirée, lorsqu'elle s'est aperçu que Toby lui était plutôt sympathique. Si elle acceptait désormais de dormir chez lui, ce n'était plus seulement parce qu'elle ne voulait pas dormir dehors, mais aussi un peu par envie. Qu'elle veuille se l'admettre ou non.
- Quelle genre de femme les gens penseraient que je suis, si j'acceptais aussi facilement de dormir chez un homme rencontré il y a quelques heures à peine au détour d'un bar ? dit-elle comme pour décliner l'invitation.
Elle souhaitait en quelque sorte le punir de son indélicatesse, et attendit un instant de lire une lueur déçue sur son visage. Après un court silence, elle ajouta :
- Heureusement que je ne me soucie pas de ce que les gens pensent de moi.
Un petit sourire signifiait à Toby qu'elle acceptait donc. Mais par quel mensonge ! Bien entendu qu'elle se souciait de ce que les gens pensent d'elle, elle s'en soucie même bien plus qu'elle ne le croit. Par contre, il aurait été plus juste de dire qu'elle n'avait pas à se soucier de ce que les gens ne sauraient de toute façon jamais.
Re: Appartement de Toby Coore
- Quelle genre de femme les gens penseraient que je suis, si j'acceptais aussi facilement de dormir chez un homme rencontré il y a quelques heures à peine au détour d'un bar ? Heureusement que je ne me soucie pas de ce que les gens pensent de moi.
La réponse de la jeune femme le surprit. Il ne s'attendait pas à un accord. Il s'était préparé en fait à essuyer un refus. De plus, il ne savait pas si la journaliste disait vrai ou lui racontait un mensonge. Elle semblait, au contraire ce qu'elle venait de déclarer, soucieuse du regard des autres mais cela n'aurait pas étonné Toby qu'elle ignore les critiques des personnes qu'elle ne connaissait pas.
Il commençait sérieusement à fatiguer. Il bailla doucement et cligna des yeux. La journée avait été dure. Il ne savait comment la clore. Pouvait-il se permettre de l'embrasser à nouveau alors qu'elle l'avait quasiment repoussé ? Enfin, repoussé était un bien grand mot. Il pouvait toujours tenter quelque chose. Au pire il ne la reverrait jamais et ce serait une affaire classée. S'approchant doucement de Ann, il déposa cette fois un baiser langoureux sur les lèvres fruitées de la brune. Puis, en se levant, il s'adressa à la reporter en souriant :
- La salle de bain est accessible par cette porte, dit-il en en désignant une du doigt, ainsi que une autre entrée qui se trouve dans la pièce à coucher. Je vais dans ma chambre et je suis désolé mais tu devras choisir entre mon lit à partager avec moi et le canapé. A toi de voir !
Sur ces mots, il pénétra dans sa pièce et enleva sa cravate, sa chemise ainsi que son pantalon. Il remplaça ces vêtements par un vieux pantalon de survêtement et se glissa sous les draps.
Il était exténué et aurait pu s'endormir sur le champ.
La réponse de la jeune femme le surprit. Il ne s'attendait pas à un accord. Il s'était préparé en fait à essuyer un refus. De plus, il ne savait pas si la journaliste disait vrai ou lui racontait un mensonge. Elle semblait, au contraire ce qu'elle venait de déclarer, soucieuse du regard des autres mais cela n'aurait pas étonné Toby qu'elle ignore les critiques des personnes qu'elle ne connaissait pas.
Il commençait sérieusement à fatiguer. Il bailla doucement et cligna des yeux. La journée avait été dure. Il ne savait comment la clore. Pouvait-il se permettre de l'embrasser à nouveau alors qu'elle l'avait quasiment repoussé ? Enfin, repoussé était un bien grand mot. Il pouvait toujours tenter quelque chose. Au pire il ne la reverrait jamais et ce serait une affaire classée. S'approchant doucement de Ann, il déposa cette fois un baiser langoureux sur les lèvres fruitées de la brune. Puis, en se levant, il s'adressa à la reporter en souriant :
- La salle de bain est accessible par cette porte, dit-il en en désignant une du doigt, ainsi que une autre entrée qui se trouve dans la pièce à coucher. Je vais dans ma chambre et je suis désolé mais tu devras choisir entre mon lit à partager avec moi et le canapé. A toi de voir !
Sur ces mots, il pénétra dans sa pièce et enleva sa cravate, sa chemise ainsi que son pantalon. Il remplaça ces vêtements par un vieux pantalon de survêtement et se glissa sous les draps.
Il était exténué et aurait pu s'endormir sur le champ.
Re: Appartement de Toby Coore
Ann se laissa embrasser cette fois avec un plaisir non dissimulé, et ne fut pas surprise que Toby lui annonce qu'il allait se coucher. Elle ne l'avait pas ressenti jusqu'alors car l'adrénaline d'une rencontre et l'alcool l'avaient tenus éveillée, mais toute la fatigue accumulée lui retombait désormais sur les épaules et il lui semblait avoir mille ans. Elle ne répondit pas quant à sa décision de dormir à ses côtés ou non, et se contenta de se diriger dans la salle de bain qu'il lui avait poliment indiquée. Le miroir lui renvoya une image d'elle-même qui la satisfaisait, malgré les cernes et la coiffure un peu retombée. Elle laissa glisser sa robe le long de ses jambes, et se passa longuement de l'eau sur le visage. Toby était auror, il devait avoir un salaire bien suffisant, il ne lui en voudrait donc pas si elle faisait un peu augmenter sa facture d'eau.
Elle sourit à son reflet. Si on lui avait dit ce matin qu'elle se retrouverait à une heure avancée de la nuit chez un homme jusqu'alors inconnu, prête à le rejoindre dans son lit et en ayant définitivement passé une très bonne soirée, elle ne l'aurait pas cru. La si prévoyante Ann n'aurait pu anticiper une telle chose. C'est pourquoi, bien que comblée et encore un peu ivre, elle semblait un peu démunie, sans affaires de rechange ni rien pour se laver. Elle haussa les épaules, finalement indifférente à ces aspects pratiques.
Peu après ces réflexions, elle coupa l'eau, et ouvrit la porte qui menait directement vers la chambre à coucher. Toby était déjà allongé, somnolant, le visage dans les couettes. A le voir comme ça, elle en oublierait presque que, d'une certaine manière, elle était en train de l'utiliser. Mais il n'en savait rien et c'était pour le mieux. Elle se glissa dans les draps à côté de lui, et la fraîcheur de sa peau sur la sienne la fit frissonner un peu. Elle planta une dernière fois un regard intense vers lui, et chuchota :
- Bonne nuit.
Puis elle lui tourna le dos avant de s'endormir paisiblement.
Les rayons des premières lueurs du jour perlèrent sur le visage encore ensommeillé d'Ann Czajkowski. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, ce fut pour découvrir un univers inconnu et un visage un peu moins inconnu. Toby était encore profondément endormi quand elle glissa une jambe à l'extérieur du lit. Elle trouva son bras enlacé autour de sa taille et le bougea délicatement pour le reposer à côté de lui. Se levant finalement entièrement, elle s'étira un court instant et prenant garde de ne pas réveiller le jeune homme. Elle avait presque oublié où elle avait bien pu laisser sa robe et ses escarpins la veille au soir, si bien qu'elle passa de bonnes minutes à les rechercher en silence dans l'appartement. Le salon semblait avoir vécu la guerre. Des restes de nourritures gisaient sur le sol, deux verres sales et une bouteille à demi-vide s'ennuyaient, un peu solitaires, sur la table basse, et une odeur de renfermé achevait de rendre la pièce invivable.
Toujours sans l'ombre d'un bruit, Ann entreprit de ranger un peu. Elle laissa les verres dans l'évier, aéra en ouvrant la fenêtre, et balaya les restes pour les jeter. De maigres excuses pour se faire pardonner ce qu'elle s’apprêtait à faire. Une fois dans la salle de bain, elle enfila sa robe de la veille et ses chaussures, se recoiffa à la seule force des doigts et tâcha de se rendre présentable. A vrai dire, elle l'était déjà. Personne, en la voyant, n'aurait pu se douter qu'elle n'avait pas dormi chez elle cette nuit. Elle jeta un regard à travers l'embrasure de la porte, et y vit Toby encore allongé sur le lit, les yeux clos. Sans plus attendre, elle se dirigea vers la sortie, se glissa dans le couloir en refermant soigneusement derrière elle, et descendit les marches qui la séparaient de la rue. Une fois au dehors, elle prit la directement de son appartement d'un pas déterminé. Il lui restait exactement 45 minutes avant le début de la réunion au Hibou voyageur, et être en retard n'était pas une option.
Elle sourit à son reflet. Si on lui avait dit ce matin qu'elle se retrouverait à une heure avancée de la nuit chez un homme jusqu'alors inconnu, prête à le rejoindre dans son lit et en ayant définitivement passé une très bonne soirée, elle ne l'aurait pas cru. La si prévoyante Ann n'aurait pu anticiper une telle chose. C'est pourquoi, bien que comblée et encore un peu ivre, elle semblait un peu démunie, sans affaires de rechange ni rien pour se laver. Elle haussa les épaules, finalement indifférente à ces aspects pratiques.
Peu après ces réflexions, elle coupa l'eau, et ouvrit la porte qui menait directement vers la chambre à coucher. Toby était déjà allongé, somnolant, le visage dans les couettes. A le voir comme ça, elle en oublierait presque que, d'une certaine manière, elle était en train de l'utiliser. Mais il n'en savait rien et c'était pour le mieux. Elle se glissa dans les draps à côté de lui, et la fraîcheur de sa peau sur la sienne la fit frissonner un peu. Elle planta une dernière fois un regard intense vers lui, et chuchota :
- Bonne nuit.
Puis elle lui tourna le dos avant de s'endormir paisiblement.
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Les rayons des premières lueurs du jour perlèrent sur le visage encore ensommeillé d'Ann Czajkowski. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, ce fut pour découvrir un univers inconnu et un visage un peu moins inconnu. Toby était encore profondément endormi quand elle glissa une jambe à l'extérieur du lit. Elle trouva son bras enlacé autour de sa taille et le bougea délicatement pour le reposer à côté de lui. Se levant finalement entièrement, elle s'étira un court instant et prenant garde de ne pas réveiller le jeune homme. Elle avait presque oublié où elle avait bien pu laisser sa robe et ses escarpins la veille au soir, si bien qu'elle passa de bonnes minutes à les rechercher en silence dans l'appartement. Le salon semblait avoir vécu la guerre. Des restes de nourritures gisaient sur le sol, deux verres sales et une bouteille à demi-vide s'ennuyaient, un peu solitaires, sur la table basse, et une odeur de renfermé achevait de rendre la pièce invivable.
Toujours sans l'ombre d'un bruit, Ann entreprit de ranger un peu. Elle laissa les verres dans l'évier, aéra en ouvrant la fenêtre, et balaya les restes pour les jeter. De maigres excuses pour se faire pardonner ce qu'elle s’apprêtait à faire. Une fois dans la salle de bain, elle enfila sa robe de la veille et ses chaussures, se recoiffa à la seule force des doigts et tâcha de se rendre présentable. A vrai dire, elle l'était déjà. Personne, en la voyant, n'aurait pu se douter qu'elle n'avait pas dormi chez elle cette nuit. Elle jeta un regard à travers l'embrasure de la porte, et y vit Toby encore allongé sur le lit, les yeux clos. Sans plus attendre, elle se dirigea vers la sortie, se glissa dans le couloir en refermant soigneusement derrière elle, et descendit les marches qui la séparaient de la rue. Une fois au dehors, elle prit la directement de son appartement d'un pas déterminé. Il lui restait exactement 45 minutes avant le début de la réunion au Hibou voyageur, et être en retard n'était pas une option.
Re: Appartement de Toby Coore
Toby ouvrit les yeux sur le plafond blanc. Trop lumineux pour un lendemain matin d'une soirée arrosée. Il avait un mal de crâne mais n'avait pas envie de vomir. Il se tourna vers l'autre côté du lit pensant se retrouver nez à nez avec Ann mais il trouva une place vide. Il fronça les sourcils. Elle avait sans doute dû aller travailler. Il se leva tant bien que mal, à la recherche d'un petit mot sur le bureau ou sur une des tables du salon ou de la cuisine. Après avoir inspecté l'appartement, il n'avait rien trouvé. Elle s'était donc enfuie comme une voleuse au petit matin. Toby ne pouvait pas croire que c'était à cause du temps. Elle aurait au moins laissé un "Merci" sinon. Enfin, il le pensait du moins.
Fouillant dans ses placards à la recherche d'une potion de décuvage, il pensa qu'elle l'avait peut-être berné. Elle avait peut-être feint d'être intéressée par lui pour pouvoir avoir un toit où passer la nuit... Après tout, après son second baiser, elle ne lui avait pas non plus rendu. Et Merlin seul savait qu'elle semblait avoir apprécié l'acte du trentenaire. Elle l'avait donc mené en bateau. L'Auror n'aimait pas ça. Il n'appréciait pas qu'on se serve de lui. Il préférait la franchise et l'honnêteté. Il n'était pas un mauvais bougre, si elle lui avait demandé de but en blanc, il lui aurait sans doute proposé une place pour dormir. Mais là elle avait déclaré la guerre. Elle ne payait rien pour attendre.
Enervé, il fila prendre une douche rapidement et s'habilla ensuite. Une fois prêt, il se rendit au ministère devant faire son rapport de la veille. Normalement, la journée devait plutôt être calme mais ils n'étaient pas à l'abri d'une subite attaque des Mangemorts.
Fouillant dans ses placards à la recherche d'une potion de décuvage, il pensa qu'elle l'avait peut-être berné. Elle avait peut-être feint d'être intéressée par lui pour pouvoir avoir un toit où passer la nuit... Après tout, après son second baiser, elle ne lui avait pas non plus rendu. Et Merlin seul savait qu'elle semblait avoir apprécié l'acte du trentenaire. Elle l'avait donc mené en bateau. L'Auror n'aimait pas ça. Il n'appréciait pas qu'on se serve de lui. Il préférait la franchise et l'honnêteté. Il n'était pas un mauvais bougre, si elle lui avait demandé de but en blanc, il lui aurait sans doute proposé une place pour dormir. Mais là elle avait déclaré la guerre. Elle ne payait rien pour attendre.
Enervé, il fila prendre une douche rapidement et s'habilla ensuite. Une fois prêt, il se rendit au ministère devant faire son rapport de la veille. Normalement, la journée devait plutôt être calme mais ils n'étaient pas à l'abri d'une subite attaque des Mangemorts.
[RP fini]
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