À Bord du Poudlard Express [RP Liiibre]
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Zoe Westlake
Cassia Ryswell
Conrad Robson
Leo MacLeod
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Re: À Bord du Poudlard Express [RP Liiibre]
L'air de rien, Cassia ne manqua pas une miette de l'échange entre Leo et la journaliste, ne pouvant empêcher un sourire narquois de fleurir sur ses lèvres. Ne pas répondre était une bonne solution, mais se moquer ouvertement de l'importune, ce n'était pas mauvais non plus.
- Euh merci, je suppose. J'ai noté tout ce que j'ai pu.
Si elle réussissait à tirer quelque chose du charabia de MacLeod, ce serait un foutu miracle. La Serpentard en rigolait à l'avance.
Lorsque l'importune fut enfin partie, elle leva les yeux au ciel. Enfin la paix. Elle répondit d'un simple hochement de tête négatif à la question du Serdaigle avant de se tourner vers Bolton qui avait prit la parole.
- Ce n'est pas parce que cette saleté est avide de potins et de gloire que nous sommes tous pareils...
Totalement. Exactement ce que Cassia pensait et elle ne se fit pas prier pour le dévoiler.
- On est bien d'accord..!
Sur ce, le train s'ébranla ENFIN pour les mener à Poudlard. À l'heure du dîner, ils seraient en Écosse, loin de cette atroce ville grise qu'était Londres. Alleluia!
- Euh merci, je suppose. J'ai noté tout ce que j'ai pu.
Si elle réussissait à tirer quelque chose du charabia de MacLeod, ce serait un foutu miracle. La Serpentard en rigolait à l'avance.
Lorsque l'importune fut enfin partie, elle leva les yeux au ciel. Enfin la paix. Elle répondit d'un simple hochement de tête négatif à la question du Serdaigle avant de se tourner vers Bolton qui avait prit la parole.
- Ce n'est pas parce que cette saleté est avide de potins et de gloire que nous sommes tous pareils...
Totalement. Exactement ce que Cassia pensait et elle ne se fit pas prier pour le dévoiler.
- On est bien d'accord..!
Sur ce, le train s'ébranla ENFIN pour les mener à Poudlard. À l'heure du dîner, ils seraient en Écosse, loin de cette atroce ville grise qu'était Londres. Alleluia!
Re: À Bord du Poudlard Express [RP Liiibre]
La journée avait plutôt bien commencé pour Johanna. Levée de bonne heure, comme tout les matins, elle n'avait pas eu à boucler sa valise, puisque, prévoyante, elle avait déjà effectué cette tâche la veille. Déjà prête pour le départ.
Sa chambre était plutôt spacieuse, et la jeune femme possédait un dressing plutôt impressionant. Pas qu'elle aie un gout très prononcé pour les vêtements, ell laissait ce plaisir à sa mère. Mais "toute bonne sang-pur se devait d'être parfaitement présentable en tout instant ". C'était les dires de ses parents, et les mœurs de la société Allemande. Car Johanna avait bien vite remarqué en arrivant à Poudlard et en Angleterre que s'était bien différent. Et celà rajoutait une difficulté supplémentaire au choix de sa tenue du jour : il fallait convenir à ses parents, aux normes moldues et aux normes Anglaises simultanément. Parfois, la jeune fille en avait marre de devoir convenir aux règles. Mais quand elle faisait des histoires , un regard de son père la ramenait immédiatement sur le droit chemin. Il avait toujours été gentil avec elle, allant même jusqu'à lui autoriser la pratique de la natation alors que celà lui empêchait d'avoir un corps fin de sang pur. Mais elle savait aussi ce qui l'attendait en cas de forte désobéissance, et ne souhaitait pas tenter le diable.
Pour démarrer la journée sur le bon pied, et ne pas avoir d'ennui (cela lui laisserait un mauvais souvenir de ses parents pour toute l'année), Johanna choisit une jupe verte foncée et un chemisier blanc. Un bracelet argenté encerclait son poignet, et un gilet assorti venait compléter la tenue. Elle serait assortie aux couleurs de sa maison, aujourd'hui !
L'horloge murale lui indiquait qu'il était seulement sept heures. Avec le décalage horaire, il restait quatres heure avant le départ du train qui la reconduirait en Ecosse. Et le petit déjeuner ne serait servi par les elfes qu'à huit heure. Alors Johanna prit son maillot de bain et une serviette, et prit la direction des bains. À l'instar de la salle de bain des préfèts à Poudlard, dont elle avait soutiré le mot de passe à un Serpentard contre quelques informations, la salle de bain du manoir était composé d'un immense bassin dans lequel se deversaient eau et huiles parfumées par différents robinets. En premier lieu la jeune Klingbeil fit couler une eau fraiche dans laquelle elle fit quelques longueurs, puis elle se lava. Une senteur lavande embaumait à présent la pièce.
Lorsqu'elle sortit de l'eau, il restait juste le temps de s'habiller à Johanna, ce qu'elle se dépêcha de faire. Elle courut jusqu'à la salle principale après s'être jeté un sort pour que ses cheveux soient secs. Comme pour la plupart des propriétés sang-pures, un sort avait été apposé dans le manoir Klingbeil pour permettre aux sorciers encore porteurs de la Trace de pouvoir faire de la magie sans être inquiétés.
Après le dernier repas familial des vacances, Johanna remonta jusque dans sa chambre, accompagnée d'une jeune elfe de maison. Celle-ci descendit la malle de la sorcière jusque dans l'entrée. Peu motivée à l'idée de repartir en Angleterre, Johanna s'allongea quelques instants. Mais elle fut bien vite ramenée à l'ordre par la voix grinçante de l'elfe. Si elle ne se dépêchait pas, la faute en reviendrait à la créature.
Un dernier coup d'œil dans le miroir lui transmit son image : sa tenue impeccablement lisse retombait parfaitement le long de son corps, ses cheveux bruns étaient tressés à la française et pas une mêche n'en échappait. Son sourire était un peu trop large, alors elle remit spn masque de circonstance, puis parti à l'assaut de sa nouvelle année. En premier lieu, elle fit un détour jusque dans le bureau de son père pour lui dire aurevoir. Il était bien trop occupé pour se déplacer lui même. Son bureau était une grande pièce très éclairée, encombrée par des livres et des objets divers. Une pensine trônait même sur un meuble.
Johanna se racla la gorge pour signaler sa présence. Son père tourna son regard bleu vers elle. Il avait le physique particulier des Allemands, et encore plus des Allemands du Nord, si proches du Danemark que le blond de leurs cheveux en devenait presque blanc. Grand, carré d'épaule, le regard acéré. Son instinct lui hurlait presque "Danger ! " lorsqu'elle se trouvait dans la même pièce que lui.
-Gute Reise. (Bon voyage)
La voix de Luca était grave, tranchante aussi. Il n'y avait là aucune chaleur. Les deux auraient très bien pu être de parfaits étrangers : ils n'avaient aucuns liens. Mais ils étaient père et fille.
Johanna le remercia et quitta la pièce, un peu gauche. Dans le salon principal l'attendaient sa mère et son petit frère. Ils n'avaient pas plus de liens. Elle aimait beaucoup son frère mais en étant presque continuellement tenue éloignée.
Après des adieux un peu gauche, Johanna transplana avec l'elfe jusqu'à King Cross. Cette dernière repartie aussitôt, et la jeune Serpentard traversa le mur seule. Le train rouge sifflait lorsqu'elle monta à son bord, et il démara avant qu'elle ne se soit installée. Après avoir laissé sa malle dans l'endroit prévu à cet effet, elle partit en quête d'un wagon
Ils semblaient tous pleins, mais elle finit par trouver une place.
-Bonjour, est ce que je peux me joindre à vous ?
Son accent était très marquant sur la langue de Shakespeare, Johanna le savait. Mais que pouvait-elle y faire ? Elle était née dans le pays de Grindelwald (ou du moins celui de sa prison) et non dans celui de Dumbeldore .
Sa chambre était plutôt spacieuse, et la jeune femme possédait un dressing plutôt impressionant. Pas qu'elle aie un gout très prononcé pour les vêtements, ell laissait ce plaisir à sa mère. Mais "toute bonne sang-pur se devait d'être parfaitement présentable en tout instant ". C'était les dires de ses parents, et les mœurs de la société Allemande. Car Johanna avait bien vite remarqué en arrivant à Poudlard et en Angleterre que s'était bien différent. Et celà rajoutait une difficulté supplémentaire au choix de sa tenue du jour : il fallait convenir à ses parents, aux normes moldues et aux normes Anglaises simultanément. Parfois, la jeune fille en avait marre de devoir convenir aux règles. Mais quand elle faisait des histoires , un regard de son père la ramenait immédiatement sur le droit chemin. Il avait toujours été gentil avec elle, allant même jusqu'à lui autoriser la pratique de la natation alors que celà lui empêchait d'avoir un corps fin de sang pur. Mais elle savait aussi ce qui l'attendait en cas de forte désobéissance, et ne souhaitait pas tenter le diable.
Pour démarrer la journée sur le bon pied, et ne pas avoir d'ennui (cela lui laisserait un mauvais souvenir de ses parents pour toute l'année), Johanna choisit une jupe verte foncée et un chemisier blanc. Un bracelet argenté encerclait son poignet, et un gilet assorti venait compléter la tenue. Elle serait assortie aux couleurs de sa maison, aujourd'hui !
L'horloge murale lui indiquait qu'il était seulement sept heures. Avec le décalage horaire, il restait quatres heure avant le départ du train qui la reconduirait en Ecosse. Et le petit déjeuner ne serait servi par les elfes qu'à huit heure. Alors Johanna prit son maillot de bain et une serviette, et prit la direction des bains. À l'instar de la salle de bain des préfèts à Poudlard, dont elle avait soutiré le mot de passe à un Serpentard contre quelques informations, la salle de bain du manoir était composé d'un immense bassin dans lequel se deversaient eau et huiles parfumées par différents robinets. En premier lieu la jeune Klingbeil fit couler une eau fraiche dans laquelle elle fit quelques longueurs, puis elle se lava. Une senteur lavande embaumait à présent la pièce.
Lorsqu'elle sortit de l'eau, il restait juste le temps de s'habiller à Johanna, ce qu'elle se dépêcha de faire. Elle courut jusqu'à la salle principale après s'être jeté un sort pour que ses cheveux soient secs. Comme pour la plupart des propriétés sang-pures, un sort avait été apposé dans le manoir Klingbeil pour permettre aux sorciers encore porteurs de la Trace de pouvoir faire de la magie sans être inquiétés.
Après le dernier repas familial des vacances, Johanna remonta jusque dans sa chambre, accompagnée d'une jeune elfe de maison. Celle-ci descendit la malle de la sorcière jusque dans l'entrée. Peu motivée à l'idée de repartir en Angleterre, Johanna s'allongea quelques instants. Mais elle fut bien vite ramenée à l'ordre par la voix grinçante de l'elfe. Si elle ne se dépêchait pas, la faute en reviendrait à la créature.
Un dernier coup d'œil dans le miroir lui transmit son image : sa tenue impeccablement lisse retombait parfaitement le long de son corps, ses cheveux bruns étaient tressés à la française et pas une mêche n'en échappait. Son sourire était un peu trop large, alors elle remit spn masque de circonstance, puis parti à l'assaut de sa nouvelle année. En premier lieu, elle fit un détour jusque dans le bureau de son père pour lui dire aurevoir. Il était bien trop occupé pour se déplacer lui même. Son bureau était une grande pièce très éclairée, encombrée par des livres et des objets divers. Une pensine trônait même sur un meuble.
Johanna se racla la gorge pour signaler sa présence. Son père tourna son regard bleu vers elle. Il avait le physique particulier des Allemands, et encore plus des Allemands du Nord, si proches du Danemark que le blond de leurs cheveux en devenait presque blanc. Grand, carré d'épaule, le regard acéré. Son instinct lui hurlait presque "Danger ! " lorsqu'elle se trouvait dans la même pièce que lui.
-Gute Reise. (Bon voyage)
La voix de Luca était grave, tranchante aussi. Il n'y avait là aucune chaleur. Les deux auraient très bien pu être de parfaits étrangers : ils n'avaient aucuns liens. Mais ils étaient père et fille.
Johanna le remercia et quitta la pièce, un peu gauche. Dans le salon principal l'attendaient sa mère et son petit frère. Ils n'avaient pas plus de liens. Elle aimait beaucoup son frère mais en étant presque continuellement tenue éloignée.
Après des adieux un peu gauche, Johanna transplana avec l'elfe jusqu'à King Cross. Cette dernière repartie aussitôt, et la jeune Serpentard traversa le mur seule. Le train rouge sifflait lorsqu'elle monta à son bord, et il démara avant qu'elle ne se soit installée. Après avoir laissé sa malle dans l'endroit prévu à cet effet, elle partit en quête d'un wagon
Ils semblaient tous pleins, mais elle finit par trouver une place.
-Bonjour, est ce que je peux me joindre à vous ?
Son accent était très marquant sur la langue de Shakespeare, Johanna le savait. Mais que pouvait-elle y faire ? Elle était née dans le pays de Grindelwald (ou du moins celui de sa prison) et non dans celui de Dumbeldore .
Dernière édition par Johanna Klingbeil le Mar 14 Juin - 20:40, édité 1 fois
Re: À Bord du Poudlard Express [RP Liiibre]
Nous étions maintenant le premier Septembre.
La matriarche de la famille Henriksen était dans tout ses états. Heureusement son mari était également présent. Son tempérament nettement plus calme que celui de sa femme permettait à ses enfants de s’affairer plus posément à faire tout ce qu'ils avaient à faire avant le grand départ.
Leurs bagages descendus et fins prêts, ils s'attelèrent alors à les faire renter dans la voiture de leur père, une Rover P6 marron claire. Ils durent partir très tôt, Londres n'étant pas vraiment à côté. Ce fut Jorill qui prit le volant, ainsi Ianto pu contrôler le poste radio au grand bonheur de sa fille. Il fouilla à l'intérieur du tableau de bord qui contenait une multitude de cassettes. Il finit par trouver son bonheur. Il imbriqua alors la cassette dans l'interstice prévu à cet effet de l'autoradio. A l'entente des premières notes, Judy poussa un couinement de satisfaction.
"Eddie Cochran ! Bon choix papa, comme toujours !" s'écria-t-elle plus que ravie.
Son père se retourna et lui adressa un clin d’œil, il retourna ensuite à ses cassettes , se demandant déjà ce qu'il mettrait ensuite.
De son côté, Julian se montra tout à fait désintéressé alors que "Twenty Flight Rock" rugissait à travers les baffles de la voiture.
Il se fichait de la musique, il s'agissait à ses yeux d'une préoccupation des plus futiles. Après tout ce ne serait pas Eddie Cochran qui l'aiderait à obtenir ses ASPICS.
Ainsi il préférait se concentrer sur quelque chose de plus concret, comme les études. C'était pour cette raison qu'il n'avait jamais tenté d'entrer dans l'équipe de Quidditch de sa maison. Il n'était pas particulièrement ambitieux, il avait seulement un projet qui lui tenait à coeur, il se faisait de ce fait un devoir envers lui-même de tout faire afin de le concrétiser.
Alors que sa soeur chantait à l'unisson avec son père "Summertime Blues", il sortit un livre sur les créatures magiques présentes en Europe de l'Est et entama la lecture de celui-ci.
Au bout de deux heures, les Henriksen arrivèrent enfin à King's Cross.
Il était 10h30, il leur restait encore un peu de temps pour se rendre au Poudlard Express et s'installer tranquillement.
Ils s'emparèrent de deux chariots, un pour chacun des enfants dans lesquels ils installèrent leurs affaires ainsi que leurs animaux respectifs. Judy possédait un chat tigré du nom de Richard, son frère quand à lui possédait une chouette nommée Winston.
Sur le quai de la gare moldue, non loin des voies 9 et 10, Judy et Julian s'apprêtent à dire au revoir à leurs parents.
"Viens-là mon coeur !" fait Ianto à l'intention de sa cadette alors qu'il ouvre les bras.
Judy s'y jette immédiatement avant de se blottir contre le corps chétif de son cher père. Le gallois est de petit corpulence et fait la même taille que sa femme.
De la couleur de ses cheveux à celle ses yeux, sa fille lui ressemble énormément. Ils ont par ailleurs la même douceur dans leur façon d'être.
De son côté, Julian attire sa mère contre lui dans une brève accolade. Le jeune homme n'est pas très expansif. C'est ensuite au tour de Judy d'enlacer sa mère, les embrassades durent moins longtemps, Julian se contentant d'une poignet de main avec son paternel.
Les deux adolescents les laissent et s'engouffrent dans la grille en fer faisant la jonction des voies 9 et 10, la voie 9 3/4 réservée aux sorciers. De l'autre côté, au sein de la station sorcière cachée, c'est l'effervescence.
Les parents ainsi que leurs enfants s'activent à faire rentrer leurs affaires dans le Poudlard Express.
Les deux adolescents les imitent et rentrent à leur tour à l'intérieur du train. C'est ici que leur chemin se sépare. Julian se rend immédiatement au compartiment réservé aux préfets car il est en effet préfet. Préfet en chef plus précisément. Il s'y changera et affublera sa robe au niveau du torse de son insignes aux couleurs de sa maison.
Judy se met alors à errer dans le couloir à la recherche d'un compartiment un tant soit peu libre. Ce n'est pas chose aisée. Elle en trouve un, un peu moins bondé que les autres. Elle s'arrête devant et passe sa tête dans l'ouverture pour saluer ses occupants.
" Ah euh, bonjour !"
Elle les gratifie d'un sourire qu'elle espère chaleureux et avenant.
"Je peux m'installer ici ?"
C'est là qu'elle le voit.
La matriarche de la famille Henriksen était dans tout ses états. Heureusement son mari était également présent. Son tempérament nettement plus calme que celui de sa femme permettait à ses enfants de s’affairer plus posément à faire tout ce qu'ils avaient à faire avant le grand départ.
Leurs bagages descendus et fins prêts, ils s'attelèrent alors à les faire renter dans la voiture de leur père, une Rover P6 marron claire. Ils durent partir très tôt, Londres n'étant pas vraiment à côté. Ce fut Jorill qui prit le volant, ainsi Ianto pu contrôler le poste radio au grand bonheur de sa fille. Il fouilla à l'intérieur du tableau de bord qui contenait une multitude de cassettes. Il finit par trouver son bonheur. Il imbriqua alors la cassette dans l'interstice prévu à cet effet de l'autoradio. A l'entente des premières notes, Judy poussa un couinement de satisfaction.
"Eddie Cochran ! Bon choix papa, comme toujours !" s'écria-t-elle plus que ravie.
Son père se retourna et lui adressa un clin d’œil, il retourna ensuite à ses cassettes , se demandant déjà ce qu'il mettrait ensuite.
De son côté, Julian se montra tout à fait désintéressé alors que "Twenty Flight Rock" rugissait à travers les baffles de la voiture.
Il se fichait de la musique, il s'agissait à ses yeux d'une préoccupation des plus futiles. Après tout ce ne serait pas Eddie Cochran qui l'aiderait à obtenir ses ASPICS.
Ainsi il préférait se concentrer sur quelque chose de plus concret, comme les études. C'était pour cette raison qu'il n'avait jamais tenté d'entrer dans l'équipe de Quidditch de sa maison. Il n'était pas particulièrement ambitieux, il avait seulement un projet qui lui tenait à coeur, il se faisait de ce fait un devoir envers lui-même de tout faire afin de le concrétiser.
Alors que sa soeur chantait à l'unisson avec son père "Summertime Blues", il sortit un livre sur les créatures magiques présentes en Europe de l'Est et entama la lecture de celui-ci.
Au bout de deux heures, les Henriksen arrivèrent enfin à King's Cross.
Il était 10h30, il leur restait encore un peu de temps pour se rendre au Poudlard Express et s'installer tranquillement.
Ils s'emparèrent de deux chariots, un pour chacun des enfants dans lesquels ils installèrent leurs affaires ainsi que leurs animaux respectifs. Judy possédait un chat tigré du nom de Richard, son frère quand à lui possédait une chouette nommée Winston.
Sur le quai de la gare moldue, non loin des voies 9 et 10, Judy et Julian s'apprêtent à dire au revoir à leurs parents.
"Viens-là mon coeur !" fait Ianto à l'intention de sa cadette alors qu'il ouvre les bras.
Judy s'y jette immédiatement avant de se blottir contre le corps chétif de son cher père. Le gallois est de petit corpulence et fait la même taille que sa femme.
De la couleur de ses cheveux à celle ses yeux, sa fille lui ressemble énormément. Ils ont par ailleurs la même douceur dans leur façon d'être.
De son côté, Julian attire sa mère contre lui dans une brève accolade. Le jeune homme n'est pas très expansif. C'est ensuite au tour de Judy d'enlacer sa mère, les embrassades durent moins longtemps, Julian se contentant d'une poignet de main avec son paternel.
Les deux adolescents les laissent et s'engouffrent dans la grille en fer faisant la jonction des voies 9 et 10, la voie 9 3/4 réservée aux sorciers. De l'autre côté, au sein de la station sorcière cachée, c'est l'effervescence.
Les parents ainsi que leurs enfants s'activent à faire rentrer leurs affaires dans le Poudlard Express.
Les deux adolescents les imitent et rentrent à leur tour à l'intérieur du train. C'est ici que leur chemin se sépare. Julian se rend immédiatement au compartiment réservé aux préfets car il est en effet préfet. Préfet en chef plus précisément. Il s'y changera et affublera sa robe au niveau du torse de son insignes aux couleurs de sa maison.
Judy se met alors à errer dans le couloir à la recherche d'un compartiment un tant soit peu libre. Ce n'est pas chose aisée. Elle en trouve un, un peu moins bondé que les autres. Elle s'arrête devant et passe sa tête dans l'ouverture pour saluer ses occupants.
" Ah euh, bonjour !"
Elle les gratifie d'un sourire qu'elle espère chaleureux et avenant.
"Je peux m'installer ici ?"
C'est là qu'elle le voit.
Re: À Bord du Poudlard Express [RP Liiibre]
- Décidément, Cassia et lui étaient faits pour s'entendre ! Ils avaient exactement le même mode de pensée envers les intrus, les journalistes, et surtout envers Ana Machin-truc-chose, qui avait vite dégagé avant de se prendre un sort dans les fesses. C'était qu'un Cinquième Année, c'était vicieux, eh ! Surtout le duo saint Serdaigle/Serpentard. Ne jamais se les mettre à dos, conseil d'ami.
Alors que le brun allait enfin reprendre sa lecture, ils furent une nouvelle fois interrompus par deux arrivantes. Ugh. Il allait vraiment finir par faire une réaction allergique, avec autant de monde autour de lui ! Il se serra un peu plus contre Cassia, lui adressant un regard désolé.
"Installez-vous les filles, si vous trouvez de la place. Mais pas sur mes genoux."
Il soupira et se tortilla un peu pour trouver une position un temps soit peu confortable. Après tout, le long voyage avait commencé !
"Désolé Ryswell.." murmura-t-il a la jeune fille à côté de lui, comprenant qu'elle puisse lui en vouloir un peu. Mais il était sincère ! ... pour une fois.
Re: À Bord du Poudlard Express [RP Liiibre]
Le wagon était encore plus plein que ce que la Serpentard avait imaginé, d'autant plus qu'une autre fille était arrivée juste derrière elle. Après avoir adressé un sourire de convenance au brun qui lui avait répondu, Johanna s'assit à même le sol. Ses vêtements étaient de grande qualité, et de nombreux sort avaient été apposés dessus, notamment celui de repousse saleté. Avoir des tenues toujours belles et impecable était une des (nombreuses) exigences de son père.
-Oh, merci. Je suis vraiment désolée pour le dérangement, mais les autres compartiments sont encore plus remplis que celui-ci. Manifestement Poudlard accueille beaucoup d'étudiants cette année.
Contrairement à sa mère qui avait une sorte de don concernant les langues, la jeune Johanna gardait un accent tout à fait marqué. En celà, elle ressemblait à son père, qui était encore pire qu'elle. Malgrès cela, il était très bon en politique et en diplomatie. Enfin, selon lui, lesdeux étaient liés. C'est ce qu'il lui expliquait lors de leurs quelques conversations, avant de finir toujours par la même phrase : " Du sollst nur ein Mann finden " (Tu dois seulement trouver un mari) . Il sous entendait par là que les us et coutumes du Ministère de la Magie, et la vie politique du pays ne la concernait pas. Son rôle se limitait à trouver un bon parti sang-pur, l'épouser et lui donner des enfants. Et là encore elle devait s'estimer heureuse d'avoir un minimum de choix quand au mari. Si elle ne s'était pas décidée avant ses 17 ans, son père lui présenterai une liste, qui, elle le savait, ne lui plairait pas.
Perdue dans ses pensées, Johanna avait perdu le fil de ce qu'il se passait dans le wagon. Le garçon qui l'avait "accueillie" dans le wagon , et dont elle ignorait la maison, discutait avec une Serpentard, Ryswell. Il y avait un Serdaigle de son année, McLeod, qui était ami avec son voisin aux Dreadlocks, qui, selon les souvenirs de la jeune fille, se trouvait dans la maison de la grande Helga. Restaient deux jeunes filles, que la Serpentard ne connaissait pas très bien. Ayant fini son inspection, Johanna replongea dans ses pensées. Le jeune homme aux Dreadlocks (ce serait dèsormais son nom) lui avait fait très inconsciemment se demander quelle serait la réaction de sa famille si elle même rentrait pour Noël avec cette coiffure. Sa mère crierait probablement au scandale, elle l'imaginait déja invoquer Merlin et Dumbledore . Jamais elle ne supporterait une telle saleté. Emma Klingbeil était complètement maniaque.
Quand à son père, elle n'osait même pas imaginer sa réaction. Il ne hurlerai probablement pas comme sa chère épouse, non. Il était bien plus digne, mais aussi bien plus froid que sa femme, qui se comportait souvent comme une jeune femme en pleine crise hormonale. Non, il ne hurlerai pas. Mais son regard bleu la transpercerai comme un poignard, et ses paroles que Johanna imaginaient déjà, blessantes, seraient bien pires que des cris.
Lorsque Johanna se reconnecta à la réalité, elle s'aperçut qu'elle avait fixé le Poufsouffle pendant tout le temps qu'elle avait durée. Gênée, elle détourna les yeux, les joues empourpées.
-Oh, merci. Je suis vraiment désolée pour le dérangement, mais les autres compartiments sont encore plus remplis que celui-ci. Manifestement Poudlard accueille beaucoup d'étudiants cette année.
Contrairement à sa mère qui avait une sorte de don concernant les langues, la jeune Johanna gardait un accent tout à fait marqué. En celà, elle ressemblait à son père, qui était encore pire qu'elle. Malgrès cela, il était très bon en politique et en diplomatie. Enfin, selon lui, lesdeux étaient liés. C'est ce qu'il lui expliquait lors de leurs quelques conversations, avant de finir toujours par la même phrase : " Du sollst nur ein Mann finden " (Tu dois seulement trouver un mari) . Il sous entendait par là que les us et coutumes du Ministère de la Magie, et la vie politique du pays ne la concernait pas. Son rôle se limitait à trouver un bon parti sang-pur, l'épouser et lui donner des enfants. Et là encore elle devait s'estimer heureuse d'avoir un minimum de choix quand au mari. Si elle ne s'était pas décidée avant ses 17 ans, son père lui présenterai une liste, qui, elle le savait, ne lui plairait pas.
Perdue dans ses pensées, Johanna avait perdu le fil de ce qu'il se passait dans le wagon. Le garçon qui l'avait "accueillie" dans le wagon , et dont elle ignorait la maison, discutait avec une Serpentard, Ryswell. Il y avait un Serdaigle de son année, McLeod, qui était ami avec son voisin aux Dreadlocks, qui, selon les souvenirs de la jeune fille, se trouvait dans la maison de la grande Helga. Restaient deux jeunes filles, que la Serpentard ne connaissait pas très bien. Ayant fini son inspection, Johanna replongea dans ses pensées. Le jeune homme aux Dreadlocks (ce serait dèsormais son nom) lui avait fait très inconsciemment se demander quelle serait la réaction de sa famille si elle même rentrait pour Noël avec cette coiffure. Sa mère crierait probablement au scandale, elle l'imaginait déja invoquer Merlin et Dumbledore . Jamais elle ne supporterait une telle saleté. Emma Klingbeil était complètement maniaque.
Quand à son père, elle n'osait même pas imaginer sa réaction. Il ne hurlerai probablement pas comme sa chère épouse, non. Il était bien plus digne, mais aussi bien plus froid que sa femme, qui se comportait souvent comme une jeune femme en pleine crise hormonale. Non, il ne hurlerai pas. Mais son regard bleu la transpercerai comme un poignard, et ses paroles que Johanna imaginaient déjà, blessantes, seraient bien pires que des cris.
Lorsque Johanna se reconnecta à la réalité, elle s'aperçut qu'elle avait fixé le Poufsouffle pendant tout le temps qu'elle avait durée. Gênée, elle détourna les yeux, les joues empourpées.
Re: À Bord du Poudlard Express [RP Liiibre]
Voyant le compartiment bondé et malgré l'autorisation de se joindre à eux d'un Serdaigle peu avenant, Judy choisit de rebrousser chemin et de se chercher un autre compartiment. Une Serpentard venait de s'asseoir à même le sol et bien que l'idée de s'asseoir par terre ne la dérangeait pas en soi, elle ne voulait pas s'imposer et surtout déranger tout ce petit monde.
"Je crois que je vais aller ailleurs au final, mais merci quand même !" lança-t-elle en les gratifiant d'un sourire avant de sortir de l'espace bondé.
Il allait lui être difficile de trouver un compartiment apparemment.
Elle se retrouva à errer dans les couloirs et à pester contre elle-même pour cette occasion manquée de rester dans le même espace que le garçon qui faisait battre son cœur.
Au moins avait-elle eu l'occasion de le voir, c'était déjà ça.
C'est sur cette maigre consolation qu'à son grand étonnement elle trouva un compartiment entièrement vide à l'orée d'un couloir. Elle s'y installa avec empressement et y fourra ses affaires qu'elle ne prit même pas la peine de ranger, laissant ses bagages encombrants au beau milieu de la pièce.
Elle s'installa sur une des banquettes, près de la fenêtre et laissa son esprit vagabonder à sa guise. Avec un peu de chance elle pourrait garder ce compartiment pour elle seule, mais elle n'y croyait pas trop.
"Je crois que je vais aller ailleurs au final, mais merci quand même !" lança-t-elle en les gratifiant d'un sourire avant de sortir de l'espace bondé.
Il allait lui être difficile de trouver un compartiment apparemment.
Elle se retrouva à errer dans les couloirs et à pester contre elle-même pour cette occasion manquée de rester dans le même espace que le garçon qui faisait battre son cœur.
Au moins avait-elle eu l'occasion de le voir, c'était déjà ça.
C'est sur cette maigre consolation qu'à son grand étonnement elle trouva un compartiment entièrement vide à l'orée d'un couloir. Elle s'y installa avec empressement et y fourra ses affaires qu'elle ne prit même pas la peine de ranger, laissant ses bagages encombrants au beau milieu de la pièce.
Elle s'installa sur une des banquettes, près de la fenêtre et laissa son esprit vagabonder à sa guise. Avec un peu de chance elle pourrait garder ce compartiment pour elle seule, mais elle n'y croyait pas trop.
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